Adrien Closmenil (CLX), l’ascension d’une jeune pépite !

Adrien Closmenil n’est pas le pilote le plus connu du paddock Endurance et ELMS. Mais le jeune garçon mérite qu’on s’intéresse à lui. Dans notre série “Qui es-tu?”, découvrez le pilote de 18 ans qui n’est qu’à quelques points du titre de LMP3. Peut-être dès ce week-end ?!

Né le19 Janvier 2007 à Bayeux, Adrien Closmenil fait partie de ces pilotes précoces comme il le confirme ! « J’ai commencé en kart, j’avais quatre ans quand j’ai roulé pour la première fois et ai débuté les compétitions à 7 ans.” Le virus est là. Il va alors mettre le doigt dans l’engrenage des courses. “J’ai fait beaucoup d’épreuves régionales, ai été deux fois champion Cadets. Ensuite, j’ai fait des courses nationales et internationales, mais sans gros résultats. Cependant, ce fut une bonne école car j’ai appris à me battre en peloton, à dépasser, etc… En 2023, j’ai fait la FFSA F4 (1 victoire), suivie de la Winfield Racing School (au Paul Ricard). Ça s’est plutôt bien passé, j’ai une victoire et là encore j’ai beaucoup appris. L’année suivante, je suis passé avec Cool Racing, devenue CLX Motorsport, en Michelin Le Mans Cup avec James (Sweetnam), mon coéquipier. On a fait une super saison, on finit 5ème pour la première saison en LMP3. C’était vraiment cool, j’ai beaucoup progressé en Endurance et j’ai découvert entre autres les pitstops. Cela s’est très bien passé avec l’équipe. J’ai aussi roulé en Ultimate Cup Series Challenge Monoplace – F3R. Maintenant, en 2025, je suis en ELMS toujours avec CLX, et on a fait un super début de saison. »

©️MPS Agency

Une super saison, c’est le moins que l’on puisse dire avec trois victoires en quatre course et quatre pole positons. « On a tout fait : pôle, victoire à chaque course. Sur chaque circuit, on essaie de faire de notre mieux. On se concentre sur ce que l’on a à faire. On essaie de ne pas trop se focaliser sur le titre parce que c’est là que l’on peut faire des erreurs. Le but est vraiment de se concentrer sur chaque virage, chaque tour. »

La catégorie LMP3 en ELMS est très souvent extrêmement disputée et il est habituel d’avoir des vainqueurs complètement différents à chaque fois. Là depuis le début de l’année, il n’y a que CLX. « On a beaucoup travaillé durant l’hiver. On a une nouvelle voiture (Ligier JSP 325), je pense que notre développement est vraiment bon. Que ce soit les pilotes, les ingénieurs, les mécanos, on fait un super travail tous ensemble. Après, on continue d’apprendre et donc ça se passe de mieux en mieux. »

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Au niveau du comportement de cette voiture, la LMP3  commence à ne plus avoir trop de secret pour Adrien Closmenil même si il s’agit d’une “nouvelle” auto. « Après, il n’y a pas beaucoup de changements par rapport à l’ancienne Ligier, juste le moteur. Nous avons remarqué qu’avec le turbo, il ne fallait pas être en retard dans la sortie du virage. Il ne faut pas accélérer trop tard, sinon le temps que le turbo vienne, c’est un peu plus long. Je trouve qu’en aéro, dès le premier test que j’ai fait, je l’ai sentie plus sûre, elle bouge moins. »

Lui qui a touché un petit peu la monoplace, il trouve que ces deux types d’autos sont assez similaires. « J’ai fait un peu de Formule 3 régionale, c’est assez proche de la LMP3. Avec le proto, il y a beaucoup d’aéro, on joue plus sur les freins, mais c’est un peu plus lourd. Dans les changements de direction, ça se ressent par rapport à la F3. »

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A l’aube de Silverstone, 31 points séparent la Ligier n°17 CLX de son principal rival. Si Spa ne s’est pas passé comme cela aurait dû (sortie de piste dans la dernière heure), le trio qu’il forme avec Paul Lanchère et Theodor Jensen devrait logiquement devenir champion LMP3 ELMS 2025. Et après, des rumeurs l’enverraient en LMP2, catégorie qu’il aimerait bien découvrir. « Ce que j’aimerais, c’est faire du LMP2 avec CLX. Je connais bien le team, on s’entend très bien, ça ferait une super continuité. Mon but est ensuite d’aller en WEC, en Hypercar, ce serait vraiment mon rêve et la suite parfaite. Faire le Mans, évidemment, j’y pense, mais on verra, on en est encore loin. Pour l’instant, avec le parcours que j’ai, l’endurance est la discipline qui me convient le mieux. Mais s’il faut faire autre chose, pas de souci, j’adore tout. Tout ce qui est sport auto, je le ferai. J’ai fait de la monoplace et du proto, mais jamais de GT. »

Un homme, dans l’ombre, joue un rôle important : Nicolas Lapierre, la patron de la structure CLX Motorsport. L’ancien pilote Hypercar lui apporte beaucoup au niveau de votre pilotage, de votre métier de pilote ? « Nico est quelqu’un de précieux dans l’équipe, il nous aide beaucoup que ce soit pour les médias, pour se sentir bien dans l’écurie, pour mon pilotage, pour tout. C’est un super allié pour tout le monde. »

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