LMP2 : Louis Delétraz maître de la qualification.
La bataille pour passer en Hyperpole en LMP2 a tourné à l’avantage de Louis Delétraz, impérial au volant de l’Oreca 07 n°99 d’AO by TF. Le pilote suisse a signé la meilleure marque en 3:35.472, après une première interruption de séance.
Avant cela, Louis Delétraz avait déjà affiché ses intentions avec un premier temps en 3:36.020. La séance a ensuite été neutralisée à un peu plus de 15 minutes de la fin, à la suite de l’arrêt en bord de piste de la Mercedes-AMG GT3 n°60 (Iron Lynx), juste après la chicane Dunlop. À la reprise, le Suisse a confirmé sa domination. Ben Hanley, sur l’Oreca n°23 de United Autosports, s’est rapproché mais termine à 0″185. Alex Quinn, au volant de l’Oreca n°45 d’Algarve Pro Racing, complète le top 3 à un peu moins d’une demi-seconde, malgré un de ses chronos annulé en fin de séance.
Les Éliminés de l’Hyperpole LMP2 sont : l’IDEC Sport n°18 , Iron Lynx-Proton n°9, Proton Competition n°11, Inter Europol n°24 et la n°24 du Nielsen Racing.
La réaction d’André Lotterer éliminé : « Nous devons regarder où nous perdons du temps par rapport aux autres. Il semble que la vitesse de pointe soit un problème. Lors de mon meilleur tour, j’ai été gêné, j’ai perdu trois ou quatre dixièmes. Mais c’est une longue course, et je pense que la voiture en version course est assez bonne, mais en qualifications, il était difficile d’en tirer le maximum. »

LMGT3 : la BMW WRT n°46 s’impose dans une séance chaotique
La première séance qualificative LMGT3 de cette 93e édition des 24 Heures du Mans a été riche en rebondissements, avec deux drapeaux rouges et une hiérarchie sans cesse bousculée. C’est finalement la BMW M4 GT3 n°46 du Team WRT qui s’adjuge le meilleur temps, synonyme de qualification pour l’Hyperpole.
La Porsche Manthey EMA n°92 avait d’abord pris les commandes, avant d’être relayée par l’Aston Martin THOR n°27, puis par la Lexus Akkodis ASP n°78, auteur d’un tour rapide à mi-séance. Mais la neutralisation provoquée par l’arrêt en piste de la Mercedes n°60 d’Iron Lynx à la sortie de Dunlop a redistribué les cartes. Les concurrents en ont profité pour repasser par les stands et changer de pneus, tandis que les commissaires nettoyaient la piste.
À la relance, les positions restent figées… jusqu’à cinq minutes du drapeau à damier, moment choisi par la BMW n°46 pour reprendre la tête. La séance se termine prématurément suite à une sortie de piste de la Ferrari n°150 (Richard Mille Racing), entraînant un deuxième drapeau rouge.
