Programmée ce dimanche 8 juin 2025, de 10h à 18h30 sur le Circuit de la Sarthe, la Journée test marque l’entrée dans le vif de la compétition. Elle offre aux 62 concurrents engagés en Hypercar, LMP2 et LMGT3 un total de six heures de roulage, réparties en deux sessions.
L’objectif est clair : permettre aux équipes de tester leurs voitures et de se familiariser avec ce circuit unique, mêlant routes départementales et sections permanentes. Cette journée permet de collecter des données techniques, définir un premier set-up, essayer différentes configurations aérodynamiques, évaluer la dégradation des pneumatiques, la consommation de carburant, la récupération d’énergie en Hypercar, simuler des relais, etc.
L’un des objectifs les plus important est de faire rouler ses pilotes surtout ceux qu’on appelle les Rookies. Ces derniers, qui n’ont jamais roulé au Mans, doivent accomplir un minimum de 10 tours dont 5 chronométrés afin de valider leur admissibilité, conformément au règlement. Les pilotes, n’ayant jamais roulé sur le Circuit de la Sarthe sont au nombre de 36, répartis entre Hypercar (1), LMP2 (9) et LMGT3 (26). Ils vont découvrir le circuit le plus mythique de l’endurance.
Parmi eux, on retrouve en Hypercar :
- Pascal Wehrlein (Porsche Penske)
En LMP2, ils sont neuf :
- Jamie Chadwick, Mathys Jaubert, Daniel Schneider, Cem Bölükbasi, Théo Pourchaire, Sebastian Alvarez, Luca Ghiotto, Oliver Gray, Nick Yelloly
En LMGT3, pas moins de 26 noms :
- Derek DeBoer, Eduardo Barrichello, Orey Fidani, Lars Kern, Mattia Drudi, Jonny Edgar, Andrew Gilbert, Fran Rueda, Lorcan Hanafin, Martin Berry, Lin Hodenius, Stephen Grove, Brenton Grove, Bernardo Sousa, Finn Gehrsitz, Célia Martin, Petru Umbrarescu, Clemens Schmid, Stefano Gattuso, Giammarco Levorato, Antares Au, Loek Hartog, Custodio Toledo, Riccardo Agostini, Jonathan Hui, Christopher Froggatt.
Sont également concernés ceux qui n’ont plus disputé les 24 Heures du Mans depuis au moins 5 ans. L’ACO se réserve le droit de ne pas en retenir un, si ses performances ou ses aptitudes sont jugées insuffisantes. Ce sera aussi l’occasion de peaufiner les procédures de sécurité et de coordination des pilotes et commissaires.

La Journée Test est obligatoire pour les 62 voitures engagées aux 24 Heures du Mans. Les équipes peuvent y engager jusqu’à cinq pilotes par voiture, ce qui permet d’intégrer des pilotes d’essai ou en observation. Porsche fait appel à Nico Müller sur ses trois 963, Peugeot à Théo Pourchaire (engagé en LMP2 avec Algarve Pro Racing), et BMW à Philipp Eng. Toyota intègre José María López sur ses deux GR010 Hybrid. Earl Bamber pourrait rouler sur la Cadillac n°311 en soutien à Action Express Racing, en raison du départ anticipé de Jack Aitken vers le DTM. Felipe Drugovich reste incertain, pressenti en F1 (pour remplacer Lance Stroll), ce qui pourrait ouvrir la voie à Louis Delétraz. En LMP2, Sophia Flörsch (Algarve Pro Racing) et Bijoy Garg (Inter Europol) participeront également aux essais. Certains pilotes comme Buemi, Conway, Bamber, Bourdais, Lynn ou Stevens sont inscrits sur plusieurs voitures à titre de précaution.
Cette journée Test permet également aux équipes de répéter les procédures de sécurité, la communication entre pilotes et commissaires, ainsi que la coordination dans les stands.
Les chronos enregistrés seront peu révélateurs : on ignore quelles charges d’essence sont embarquées, quelles gommes sont utilisées ou qui cache son jeu. Ce roulage est surtout dédié à la préparation des qualifications, et surtout de la course.
En résumé, chaque tour compte : cette journée est cruciale dans la préparation de la plus grande course d’endurance au monde, programmée les 14 et 15 juin 2025.
La liste des participants ici
Pour suivre la journée test, le live timing est ICI
Pas de retransmission télévisuelle !