James Calado : « Heureux d’être de retour en GT »

Le vainqueur de la 100e édition des 24 Heures du Mans, James Calado est de retour en European Le Mans Series pour la première fois depuis 2015. Le pilote officiel Ferrari en Hypercar participe aux 4 Heures du Castellet avec Kessel Racing où il partage le volant de la Ferrari 296 LMGT3 n°57 avec Takeshi Kimura et Ben Tuck. Endurance Live est parti à sa rencontre.

James, vous êtes de retour en GT3, heureux d’être là ?

« Oui, c’est agréable de revenir au volant d’une GT après un long moment. La dernière fois, c’était à Daytona, et c’est super d’être de retour avec une nouvelle équipe. C’est aussi  sympa de réintégrer ce championnat après dix ans. C’est un championnat génial et je suis content de remplacer Daniel*,  ce week-end, en espérant obtenir un bon résultat. »

(* Daniel Serra ne participe pas à cette course, retenu au Brésil ce week-end.)

Ce retour faisait-il partie de votre programme initial ?

« Non, pas du tout. En réalité, j’ai été informé de cette opportunité il y a environ un mois. Ferrari coordonne les plannings des pilotes en fonction des besoins et il se trouve que j’étais disponible à ce moment-là. J’ai donc accepté de venir apporter mon expérience et soutenir l’équipe. »

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Quels sont vos objectifs pour la course ?

« Évidemment, essayer de gagner. C’est ma première fois avec Kessel, mais j’ai déjà couru avec Kimura en Asian Le Mans Series en 2019. On a remporté le championnat, avec quatre victoires en quatre courses. J’ai donc de l’expérience avec lui, et il fait du bon travail. Évidemment, tout peut arriver, mais l’objectif est au minimum de viser le podium. Ce week-end, on a du success ballast (poids supplémentaire embarqué pour les trois premiers de la course précédente, ndlr),  je crois que c’est 20 kilos, donc ça ne va pas nous aider, mais on verra ce qu’on peut faire. »

Passons en WEC maintenant. Votre saison a démarré en trombe ! Qu’en retenez-vous ?

« C’était correct. En fait, le Qatar a été un peu décevant. On est montés sur le podium, mais on a commis quelques erreurs. On avait le potentiel pour gagner. Cela dit, c’était génial pour Ferrari de faire un triplé. Bien sûr, on a gagné la dernière course à Imola, à la maison. C’était un résultat fantastique pour l’écurie. On a bien commencé la saison, on est en tête du championnat. On va essayer de continuer sur cette lancée dès le week-end prochain. »

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Est-ce que le circuit à venir (Spa) convient à votre voiture ?

« L’an dernier, on était en position de gagner jusqu’à la sixième heure, mais la course a été prolongée et cela nous a coûté la victoire. Jusque-là, on menait et la voiture était très compétitive. C’est encourageant pour cette année. »

Spa va-t-il vous aider à préparer Le Mans ?

« Pas vraiment, non. Je sais que certaines équipes font venir leur troisième pilote pour Spa afin de les préparer, comme Porsche le fait cette année. Mais pour nous, c’est juste une course comme une autre. Le Mans est unique, c’est différent de tous les autres circuits du calendrier, c’est une piste magnifique, rapide, longue, et qui demande une approche spécifique. Cela dit, arriver au Mans sur une bonne dynamique peut clairement renforcer la confiance de l’équipe ! »

Si vous deviez choisir entre une victoire au Mans ou le titre WEC ?

« Ayant remporté Le Mans en 2023, je dirais que maintenant, il me manque le championnat du monde. Gagner au Mans, c’est incroyable, c’est un rêve que tous les pilotes partagent. C’est une épreuve unique, mythique, avec une atmosphère à part. Et ce qui me manque aujourd’hui, c’est ce titre mondial. Être champion du monde d’endurance est la récompense d’une saison complète. Le Mans restera toujours spécial, mais le titre en championnat WEC est l’objectif à atteindre maintenant ! »

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