Tom Dillmann (Inter Europol) : « Une très grande fierté de gagner Le Mans ! »

Tom Dillmann a inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans en catégorie LMP2. Il a aussi permis à Inter Europol Competition de remporter la classique mancelle pour la 2e fois après 2023 (3e podium en trois éditions). En descendant du podium, il s’est confié à Endurance Live.

Qu’est-ce que ça fait d’être vainqueur des 24 Heures du Mans ?

« Je ne sais pas encore, pour être honnête, je suis fatigué là, je ne réalise pas trop là. C’était une course super intense avec VDS Panis Racing. Ils ont fait une super course aussi, on s’est battu à coup de dixièmes dans les six dernières heures. On a tout donné. J’avais déjà gagné Sebring cette année, une course que je considère comme légendaire, mais le Mans, c’est encore beaucoup plus grand. La saison est pas mal. »

Vous n’avez connu aucun souci ?

« Des petites erreurs dans les stands. On avait 40 secondes d’avance au début mais Nick (Yelloly) s’est arrêté au stand Aston, on a perdu une minute. Et le drive through à la fin qui a fait qu’on pensait qu’on allait terminé 2e. Du coup, il accomplit sa pénalité et 30 secondes plus tard, le pilote sur la Panis Racing casse un élément de sa suspension ou quelque chose. Le Mans était pour nous cette année. Les deux équipes ont mérité, mais le Mans nous a choisis. »

Que représente cette victoire en plus, toi qui es français ? On met cette coupe tout en haut de l’étagère à trophées ?

« Oui et, en plus, elle est plutôt sympa. Elle n’est pas trop grande, c’est acceptable dans le salon (rire). Le Mans, en Endurance, c’est le top du top. Il n’y a pas photo. Ça fait partie des trois plus grandes courses du sport automobile. C’est génial. En tant que français, quand on est sur la grille, déjà on a les frissons. Je suis très fier que l’un des grands événements du sport auto soit français. C’est donc une grande fierté pour moi de la gagner. »

©️ MPS Agency

Les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures du Mans et le titre IMSA l’an dernier. Tout vous sourit…

« Je suis surpris de tout ça depuis que je suis passé en LMP2, il ne manque plus que l’ELMS. »

Justement, vous avez connu un début de saison un peu plus compliqué

« On a eu un souci mécanique à Barcelone, on a marqué zéro point. Au Paul Ricard, on a fait une belle course, mais vu que Genesis a gagné les deux premières courses, ils ont une belle avance. Je pense qu’on a les armes pour gagner les courses sur les prochaines. Rien n’est joué, il faudra être fort à Imola et les courses suivantes. »

Avec Nick Yelloly (aussi pilote Acura officiel en IMSA), vous faites un sacré tandem…

« Quand on discutait avec Kuba à Portimao en fin de saison 2024, de potentiels coéquipiers, on se posait la question sur le nom du troisième pilote. Je leur ai glissé le nom de Nick. Je ne le connaissais pas avant, mais je pensais bien que c’était un mec sous-coté et bon. Je me doutais qu’il allait être bon dans notre trio. et ça n’a pas manqué. »

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