L’an prochain, Genesis sera engagé dans la catégorie Hypercar en championnat du monde d’endurance. Une collaboration a été mise en place avec IDEC Sport pour préparer cette échéance.
Plus d’un an de travail qui vont bientôt être mis aux yeux du grand public. Fin 2024, Genesis, qui annonçait son intention d’arriver en championnat du monde d’endurance en 2026, indiquait que la marque allait s’appuyer sur IDEC Sport pour préparer ce programme.
Cela s’est vu en ELMS avec une voiture au couleur de Genesis Magma Racing, la n°18. Et surtout sur un véritable échange entre les deux entités. « C’est un partenariat commun pour préparer des pilotes, des ingénieurs, des mécaniciens pour avoir un noyau sur lequel ils se sont appuyés pour monter leur équipe à eux. C’est un partenariat qui a porté ses fruits pour qu’ils puissent se détacher et avoir leur équipe indépendante d’IDEC » confirme Nicolas Minassian, directeur sportif de l’équipe française.
Concrètement, du personnel de Hyundai et de Genesis a convergé vers l’entité basée dans le sud de l’Hexagone pour travailler sur les LMP2, principalement la n°18. Il a dans un premier temps fallu s’habiter et de se familiariser avec cette voiture qui est totalement différente des bolides engagés en WRC, compétition, où la marque coréenne est engagée. « Le gros avantage, c’est que mécaniquement parlant, une LMP2 et une Hypercar ont des choses en commun. Après il y a eu la compréhension, pour les gens de Genesis, du règlement. Celui de l’ELMS est assez proche de celui du WEC et des 24 Heures du Mans. »
Guider les pilotes pour qu’ils gravissent les échelons
Deux pilotes passés par IDEC Sport ont déjà été titularisés chez Genesis en 2026, sans parler d’Andre Lotterer qui a fait Le Mans sur la n°18 : Dani Juncadella et Mathys Jaubert. Nouvelle preuve du partenariat entre ces deux entités. « Je guide mes pilotes pour qu’ils montent les échelons et qu’ils fassent le moins d’erreurs possibles en course, qu’ils aient des contrats professionnels. Quand je les vois partir et qu’ils réussissent, je suis content. »
Plusieurs tests ont déjà été réalisés avec les pilotes avec cette Hypercar, notamment au Castellet, au circuit du Luc ou plus récemment à Magny-Cours. Ces premiers roulages ont été concluants pour l’équipe qui se sent « déjà prête » à affronter la concurrence l’année prochaine. « Après, il y a toujours des choses à faire dans une équipe. Il ne faut jamais s’arrêter de progresser. Il faut amener des idées qui font avancer. On doit toujours s’améliorer car tout le monde le fait. »
Concernant l’engagement en LMP2 l’an prochain, IDEC Sport devrait rester sur les mêmes bases, à savoir avec deux voitures. Des annonces officielles devraient avoir lieu à la fin du mois de novembre.