La Française vient de terminer sa saison en ELMS avec une troisième place aux 4 Heures de Portimao. Arrivée en début de saison chez les Iron Dames, elle a trouvé des solutions pour être plus à l’aise au volant de sa Porsche 911 GT3.R.
Une victoire et un podium, voilà le bilan des Iron Dames en ELMS. Cette année, les filles en rose ont souvent été aux avant-postes, mais dans le même temps ont manqué de chance et commis quelques coûteuses erreurs. À Silverstone, par exemple, elles sont entrées trop tôt aux stands alors que la pluie arrivait. Au final, elles n’ont marqué qu’un seul point alors que la victoire était possible.
En WEC, c’est à peu près le même scénario. Fréquemment dans le coup, le résultat final n’a pas été à hauteur des espérances. « Je pense que l’on a un chat noir avec nous. Il y a eu des occasions manquées, mais franchement, on a eu cet abandon à Austin. À Fuji, la stratégie n’était pas optimale. À Sao Paulo, on n’était pas loin. Aux 24 Heures du Mans, c’était pareil. Il y a pas mal de moments où on était présentes, mais c’est le sport automobile, il faut de la chance, que tout s’aligne. Un championnat, c’est la récompense pour l’équipe qui a fait le meilleur boulot », confie Célia Martin à Motors Inside.
Arrivée en tant que pilote Bronze au début de la saison, la Tricolore a su monter son niveau. En début d’exercice, elle commettait quelques erreurs mais depuis plusieurs courses, elle a su rester très propre dans son pilotage et imposer un rythme très intéressant. « Je suis très contente de ma progression, car c’était un gros challenge d’être au niveau du WEC et de l’ELMS. J’aime bien quand il y a ces challenges, c’est une bonne pression. Je sais qu’il y a des choses ici et là à travailler, notamment les qualifications où c’est plus mental que technique. J’apprends énormément et ça fait de moi une meilleure pilote. »
L’apprentissage a été plus facile en ELMS. Déjà pilote Iron Dames en 2024 lorsqu’elle concourait en Michelin Le Mans Cup, une compétition qui utilise les mêmes circuits que l’ELMS. Cela lui a permis de mieux appréhender les différentes pistes. « C’est un vrai avantage de connaître la piste. C’est un peu moins le cas pour moi en WEC sur la fin de saison, ça se voit. Je suis plus à l’aise sur les tracés que je connais, le cerveau s’en souvient et il suffit juste de reconnecter et ajuster en fonction du grip. Il y a une mémoire. »
La native du Bordelais a encore une course de WEC cette saison : les 8 Heures de Bahreïn. Avec ses coéquipières, Rahel Frey et Michelle Gatting, elle tentera de conclure la saison en beauté. Pour la suite, aucune annonce n’a été faite concernant son avenir, mais une prolongation avec les Iron Dames en WEC serait en bonne voie. Elle restera classée Bronze, une situation qui pourrait arranger toutes les parties.
Marc Parnel

